Passé un certain âge, il arrive d’être complexé par des parties de son visage. À cause du vieillissement, la peau n’est plus la même. La solution à ce problème : faire un lifting partiel.
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En quoi il consiste ?
Faire un lifting sert essentiellement à rajeunir de quelques années. Si auparavant, il s’agissait d’une opération délicate, actuellement, c’est devenu une intervention classique. D’habitude, les patients ont recours à une opération complète du visage et du cou. Mais depuis quelques années, il est possible de faire un lifting partiel. Selon le cas, il n’est pas nécessaire de toucher à l’ensemble du visage.
Cependant, beaucoup de chirurgiens ne sont pas encore d’accord sur cette pratique. Notamment, car ils pensent que le résultat n’est pas tout à fait asymétrique. Mais d’autres pensent pourtant que c’est une bonne idée pour ne pas toucher à des parties qui n’ont en pas besoin. Les avis sont donc mitigés !
Pourquoi avoir recourt à un lifting ciblé ?
Déjà, le lifting partiel est moins risqué. En effet, puisque seule une partie du visage sera retouchée, la durée de l’anesthésie est moins longue. Il est plus avantageux pour les personnes âgées d’avoir recours à ce type de lifting. Notamment, car la période de convalescence et de récupération sont moins longues. En général, elle peut varier d’une semaine à 1 mois.
Rappelons-le, un lifting sert à corriger les effets du vieillissement. Contrairement à une opération complète, ici, la surface de travail est moins étendue. Ce qui permettra par la même occasion de limiter les bleues et les risques de complication. Un des autres avantages, c’est qu’il permet d’améliorer le visage et non de le transformer. Dans certains cas de lifting complet, le chirurgien peut transformer légèrement les traits du patient.
Les différents types de liftings ciblés
Tout d’abord, il y a le lifting frontal. C’est une opération qui vise surtout à retirer les rides du front. Mais depuis l’arrivée du botox et des patchs au botox anti-rides, le lifting frontal est de moins en moins pratiquée. Dans le même genre, il y a le lifting temporal. Ce type de lifting partiel est sans doute un des plus simples. Une incision au niveau du cuir chevelu permet de remonter les sourcils tout en corrigeant la paupière tombante.
Puis, il y a le lifting facial. Pour ce cas, la cicatrice se trouve près des oreilles. Elle permet d’étirer toute la peau qui tombe, surtout au niveau des joues.
Finalement, il y a le lifting cervico-facial qui est une des chirurgies les plus courantes. Elle permet de dire adieu au double menton, remonte les pommettes, et affine le visage. Cette opération est très appréciée chez les personnes de 50 ans et plus.
Les informations indispensables à connaître avant le jour J
Durant votre première consultation, le médecin vous expliquera toute la procédure. Il vous dira aussi ce qu’il est possible ou non de faire, photo à l’appui. En principe, il n’y a pas besoin d’hospitalisation. En général, une surveillance post-opératoire de quelques heures suffit. Mais il faudra prévoir un temps de convalescence, surtout si vous avez des obligations professionnelles. Un délai de 15 jours est obligatoire pour rendre votre décision finale. Dans tous les cas, même s’il s’agit d’un lifting partiel, ça reste une opération chirurgicale.
Concernant les contrôles, ils sont à faire 1 mois, 3 mois et 1 an après l’opération. Le chirurgien vous expliquera aussi à quoi vous vous exposez. Surtout au niveau des risques d’infections etc. Concernant les préparations préopératoires, il n’y en a pas vraiment. À part l’arrêt obligatoire du tabac et des médicaments qui peuvent provoquer une hémorragie.
F.L