Quelques jours avant la mauvaise période du mois, la femme est sujette à de nombreux changements de son comportement. En réalité, tout cela est dû aux hormones qui causent le syndrome prémenstruel. Pour mieux le vivre, il est important d’en comprendre l’origine.
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Le syndrome prémenstruel, qu’est-ce que c’est ?
Aussi connu sous le sigle SPM, il s’agit des symptômes qui surviennent 2 à 7 jours avant les règles. Leur manifestation peut à la fois être émotionnelle et physique. Selon les femmes, les symptômes peuvent être plus ou moins intenses. Aujourd’hui, vous avez des applications de gestion de règles qui vous permettent de comprendre davantage comment fonctionne votre corps pendant cette période.
Selon une étude menée auprès d’un panel de femmes, le syndrome prémenstruel touche entre 25 % à 77 % d’entre elles. De ce fait, ce n’est pas tout le monde qui subit ce phénomène naturel.
Les symptômes prémenstruels peuvent aussi apparaître au moment des règles et peuvent se transformer en forme grave. Dans ce cas, ils se transforment en TDPM qui est le trouble dysphorique prémenstruel.
Arrivées à cette forme sévère, les douleurs représentent un véritable handicap pour les femmes. Ainsi, des traitements sont à envisager pour limiter la manifestation des symptômes prémenstruels.
Comment se manifestent les symptômes prémenstruels ?
Le syndrome prémenstruel peut arriver dès le début de la puberté, mais peut aussi arriver très tard, voire jamais. Au niveau de la durée, il peut durer toute la vie comme il peut être passager. Les manifestations des symptômes sont nombreuses et dépendent des personnes atteintes.
Pour les symptômes physiques, les plus courants sont la sensibilité et la douleur au niveau des seins. Rajoutez à cela les crampes abdominales et les douleurs musculaires. Durant cette période, l’acné et un aphte peuvent apparaître à cause des hormones. Mais inutile de lutter contre les acnés s’ils n’apparaissent que pendant la période de SPM. L’appétit change et la femme peut subir des insomnies. Utilisez juste du miel pour que les tâches ne persistent pas trop longtemps.
Au niveau de l’humeur, celle-ci est très changeante. Les femmes peuvent avoir une difficulté à se concentrer, à être anxieuse, déprimer, irritable, stresser, etc. Bref, elles auront le sentiment d’être à fleur de peau en permanence.
Que faire pour soulager les symptômes ?
Comme les syndromes prémenstruels sont propres à chaque femme, il en est de même pour les remèdes. La première chose à faire est d’avoir une alimentation équilibrée. Oubliez ou diminuez l’alcool et la caféine qui sont des stimulants pour les douleurs.
Faites des activités physiques pour libérer de l’endorphine afin de diminuer le stress. La méditation et le yoga sont aussi de bonnes méthodes pour canaliser l’esprit et éviter les sautes d’humeur.
Dans tous les cas, apprenez à prendre soin de vous durant cette période. Buvez du chocolat chaud, prenez un bon bain chaud, relaxez-vous un maximum pour réduire les douleurs. Il faut aussi bien dormir pour reposer le corps.
Si les douleurs sont vraiment insoutenables, les médicaments existent. Certains contraceptifs régulent les hormones, responsables des sauts d’humeur. Des anti-inflammatoires peuvent aussi être proposés pour soulager la douleur physique.
La médecine alternative : une solution efficace ?
Pour celles qui ne désirent pas de solution chimique, il y a les médecines naturelles qui permettent de mieux vivre le syndrome prémenstruel. Par exemple, il y a l’homéopathie, la phytothérapie, l’acupuncture et bien d’autres encore pour calmer les douleurs.
Les plantes, comme la camomille et la verveine, calment le stress. Mais en plus, elles aident aussi à mieux dormir la nuit, si vous décidez d’en faire une infusion. Pour lutter contre la fatigue durant cette période, favorisez les aliments riches en vitamines, en calcium et en magnésium.
Les solutions pour mieux vivre les syndromes prémenstruels sont nombreuses. Ainsi, il est nécessaire d’explorer plusieurs options, avant de trouver celle qui vous correspondra le mieux. Les syndromes prémenstruels ne sont pas une fatalité, il faut juste apprendre à vivre avec.